La course aux médailles

 

Devant le foisonnement du nombre d'horlogers, chaque fabricant essaie de se démarquer de ses confrères.

Les prospectus publicitaires font leur apparition dans la première moitié du XIXe, ventant les mérites des horloges fabriquées et fournissant bien souvent des références de clients satisfaits.

Mais l'une des façons les plus efficaces de se faire valoir consistait à obtenir des médailles aux expositions.

 

La plus connue de ces expositions était l'Exposition des Produits de l'Industrie Française, qui devint, à partir de 1855, l'Exposition Universelle. Ces expositions eurent lieu en 1798, 1801, 1802, 1806, 1819, 1823, 1827, 1834, 1839, 1844, 1849, 1855, 1863, 1900 [à compléter] et duraient typiquement quelques semaines. A chacune d'entre elles, des médailles d'or, d'argent ou de bronze étaient décernées.

Les horlogers tels que les Wagner, Gourdin, Vérité, Lepaute et Henry, Niot, etc., se sont évertués à obtenir des médailles qui leur permettaient d'accroître leur reconnaissance et d'attirer de nouveaux clients. Pour cela, ils devaient présenter des travaux soit originaux, soit marqués par une exécution parfaite.

 

A côté de ces grandes expositions, il existait également un certain nombre d'évènements plus modestes tels que l'Exposition du Travail (Paris, 1885), ou l'Exposition des Sciences Appliquées à l'Industrie (Paris, 1875). En province également, chaque grande ville  avait son exposition. Toutes ces manifestations étaient l'occasion de récolter des médailles !

Dernière mise à jour de cette page : 11/12/2010